Et puis hop, pour la forme et pour ne pas poster à vide, quelques étude animalières.

Alors bon, qui dit vacances, dit taux d'absentéisme énorme.

Je profite, je traîne, je rêve, seule ou dans une paire de bras que j'aime, je suis beaucoup plus ailleurs que chez moi, aussi bien géographiquement que psychiquement.

Enfin, dans tous les cas, c'est pas tout bon pour le rendement, ça. Je fais pas grand chose, dans mes carnets. Enfin, j'en ai racheté deux aujourd'hui dans une petite papèterie à Kehl en Allemagne. Ca me motivera, j'aime pas acheter pour faire traîner les choses. Mais bon, encore faut-il le temps et l'inspiration.

Du coup, je poste des p'tites choses que je voulais poster depuis un certain temps déjà, mais qui datent du mois de mai. Vous me direz, ça fait un bon bout de temps que j'ai rien donné comme actualité artistique.

Donc oui, une des rares mises à jours de l'été, ça reprendra mieux à la rentrée, avec les nouveaux travaux, et puis le retour au vrai boulot ^^. Et puis comme je serai repartie pour loin et longtemps, je ne serai plus en contact avec mes principales sources de distraction ( qui sont d'ailleurs mes sources de bonheur aussi, mais bon).

Pourtant, c'est pas comme si on avait un bel été, avec plein de beau temps et tout et tout pour sortir, mais bref, cherchez pas, l'esprit artistique n'est pas dispo pendant les vacances, il part loin, très loin ^^

Nol, juste un p'tit PS pour toi, qui adorais Nosfell aussi. Va traîner sur Radioblog, ou je ne sais pas où, et trouve Lethal Submission, une chanson qu'il fait avec Ez3kiel. Ben là, si tu l'as pas ton frisson, t'es pas une fille normale =D

Alors voilà, drôle, de nom, je trouve, mais quel nom...

Un grand monsieur que j'ai découvert il y a quelques mois déjà, et dont les travaux me passionnent autant que sa maîtrise et que son talent.

J'ai envie de dire que l'art de rue, on aime ou on n'aime pas, mais lui, c'est quand même quelque chose. Ses oeuvres ont autant d'envergure dans la rue que dans un atelier... C'est juste une question de contexte, de mise en scène, de place. Dans la rue, elles vivent, elles agissent, elles parlent. Ailleurs, elles saisissent, elles épatent, elles transpercent.

Cetain(e)s ^^ lui trouvent des influences à la Enki Bilal, mais moi ce qui m'avat frappée, c'était son côté De Vinci, ou Michel-Ange peut-être. Mais il réside une propreté malsaine dans ses crayonnés, c'est sans doute ça qu'il a de Bilal. Un dessin parfait, mais malsain. Un peu décallé, un peu malade, un peu glauque, un peu cadavérique... Mais je pense que c'est tout ce qui fait sa signature.

Ses plus grosses actions urbaines sont localisées sur les cabines téléphoniques. Merveilleux ^^. On lui associe aussi volontiers ses représentations de Rimbaud.

Pour la technique, en ville, ce sont des papiers collés, pour ceux qui se le demandent.

Enfin, je trouve toujours sympa de pouvoir comparer ses travaux "simples" d'intérieur, et ceux qu'il appose au coin des rues, comme ça, offerts à tout le monde. Ca change quand même toute la dimension du dessin, et puis ça n'est pas le même regard que l'on porte dessus. Je vous laisse voir.

Pour le site officiel, c'est par-là ----> http://www.pignon-ernest.com/

Pour les photos, ce sont celles de sa dernière exposition, à Lyon, ou tout près, il me semble. Un vrai régal pour les yeux, c'était au début de l'année. Les photos ne sont pas de moi, malheureusement, n'ayant pas pu y aller, mais qu'importe, l'essentiel est là.

Nouvelles pratiques, nouvelles galères =)

Dernièrement, pas trop de dessin, mais plutôt du bricolage.

Flo' m'a demandé de repeindre ses bolas, et comme j'avais envie de m'amuser un peu, j'ai pas pu refuser =D

Je pensais pas que ça allait être aussi galère, au final.

En fait, à la base, c'étaient des balles de tennis. Et bon, si elles avaient été neuves ça aurait posé moins de problèmes, et encore, je n'en suis pas sûre. Le plus chiant, c'était la texture poilue des balles. L'acrylique et les poils, ça fait pas très bon ménage, en fait. Ca s'accroche dessus, ça se prend dedans, mais ça ne les applatit pas pur un sou, et du coup, ça fait une balle toute piquante et toute rugueuse. Très sympa, et très pratique pour peindre des trucs précis par la suite.

Du coup, ma chère môman a pu suivre toute l'évolution de la chose avec un regard "attendri" sur les taches de peinture dans l'évier de la cuisine, les traces de colle sur la nappe du salon, les gouttes d'eau sale sur les carrelages du balcon. Et ce dans la joie et la bonne humeur.

"Mais c'est très bien les balles de tennis, pourquoi tu veux repeindre ça, bon sang ?". Ca, je l'aurai entendu je ne sais combien de fois, et j'ai même cru entendre des grincements de dents à travers tout l'appartement quand elle observait le fond de l'évier tapissé de papier détrempé barbottant gentiment dans un fond d'eau trouble pas très attirant.

Toutes les étapes de custo des p'tites baballes étaient ponctuées par un petit séjour de quelques heures sur le fil à linge du balcon, séjours pas très bien accueillis, car trop proches des T-Shirt, jeans et autres qui cohabitaient joyeusement sur le sèche-linge.

Haha, ces artistes...

Du coup, elle est contente que tout soit fini, =P

Mais bon, à force de farfouiller sur le net, à la recherche d'infos et tout et tout, j'ai pu regarder quelques vidéos, et ça donne bien envie de savoir en faire... Donc finalement, pitêtre qu'en plus de la déco de ces joyeuses bêtes, elle aura aussi à en subir la fabrication ^^

Bon,ça va faire trois semaines que je suis en vacances officielles. Mais pour une fois, c'est l'officieux qui va primer.

Voilà, comme beaucoup le savaient, j'étais en pleine attente de résultats, qui venaient sans venir, en fait. J'avais des réponses, mais pas celles que je voulais. J'étais prise où je ne vouais pas aller, et j'étais en liste d'attente là où je voulais à tout prix aller. A savoir EVEC (Expression Visuelle et Espace de Communication, soit archi éphémère, d'événementiel, de stand, de publicité, etc, de scénographie aussi...) pour là où je ne souhaitais pas vraiment être prise ( c'était ma roue de secours, pour dire les termes exacts), et DMA cinéma d'animation (dessin animé) en tête de liste, et Communication Visuelle option Multimédia en intermédiaire.

J'avais aussi tenté de postuler en Communication Visuelle option GEP (Graphisme Edition Publicité, soit dit design, illustration, publicité, mise en page, etc...), mais là, faute d'un trop plein de demande, et faute de l'absence d'entretiens de passage, j'avais été refusée directement. Du coup, je n'espérais pas trop pour Multimédia, qui présentait le même nombre de places, même si la séléction était un peu moins raide que pour GEP.

Et puis aujourd'hui, jour de la deuxième phase de résultats (la première ayant eu lieu le mardi 5 juin, et m'ayant juste confirmé ce que je savais déjà, prise en EVEC et en attente pour les deux autres), les vacances ont vraiment commencé.

Fini le stress, finie l'attente, fini le doute oppressant, finis les rêves stupides en rapport avec de résultats qui tardaient à arriver, et qui, peut-être, n'arriveraient finalement pas.

La p'tite Pistache Vosgienne / Lilloise / Alsacienne reste dans sa ville du Nord l'année prochaine et va dessiner des bonshommes qui bougent, qui parlent et qui marchent.

La p'tite Pistache passe en DMA, avec 14 autres p'tites gens qui doivent être au moins aussi heureux qu'elle aujourd'hui.

La p'tite Pistache va se taper 40 heures de taf par semaine, stages, travaux à n'en plus finir, mais qu'importe, elle va bien pouvoir survivre à une année de bonheur.

Et quand même, un grand merci à la très honnorable personne qui a eu la gentillesse de me céder sa place... Elle a fait le plus beau geste de toute sa vie.

Et Rouliette... Ca n'est que partie remise, j'y crois vraiment... J'pense à toi, Bouton.

Donc voilà, vacances, repos, Soleil et tout ce qui va avec.

Enjoy !

Juste des esquisses réalisées à l'encre, avec la pipette.

Pour ceux-ci, rien de très construcif, ni de très costruit, à vrai dire.

Juste une série d'études de visages, pour la plupart féminins, qui peuplaient un carnet.

But de cette série, obtenir un trait plus enlevé, plus léger, et peut-être moins scolaire, suite à quelques conseils dûment écoutés. Au final, le résultat et pas trop trop mal, même si y'a encore quelque chose qui cloche, ou qui manque, je n'arrive pas, trop à voir quoi. Le truc à éviter, c'était de tomber dans un trait monotone, et du coup mou. Je pense que de ce côté, il n'y a pas trop de problèmes.

Ca permet de merder sur d'autres points =D

Au début, c'était juste censé être une série dans un même carnet de croquis, juste des études de nus, sans plus d'importance que n'importe quel autre croquis qui s'y trouverait.

Et puis au final, vu que, rare chose, j'arrivais à obtenir une cohérence normale au sein d'une série, pour une fois pas décousue, j'éi décidé de l'unifier un peu dans les tons. En fait, les tons de base étaient soit dans les noir et blanc, soit dans les sépia, dont un qui tirait vers les tons chauds.

Et puis au fond, c'était celui-là le plus intéressant. Alors autant rendre les autres plus intéressants aussi.

Pour info, ils sont juste faits rapidement d'après photo, sur les écrans des PC du CDI, en coup de vent, entre deux séances de boulot. Donc leur qualité est aussi merdique que les conditions de travail qu'ils présentaient.

Enjoy =)

Aujourd'hui, je devais bosser beaucoup tout plein très. J'ai bossé. Peu.

Je me laisse le droit de me trouver des excuses. J'me suis occupée de mes dossiers, que j'ai toujours pas postsé, j'ai réglé pas mal de paperasses, les trucs chiants, les photocopies, ce genre de machins qu'on n'aime jamais faire. Du coup, je suis sortie tard, il devait être 17h30 passé.

Alors hop, pa de temps à perdre, j'prends mon vélo, pis j'pars tant bien que mal pour trouver les endroits qu ma mère m'avait décrits comme sympas. Au final, je les aurai trouvés, mais pour ce qui est de se perdre, ça aura été réussi aussi. J'ai tourné une demi-heure en rond dans une ville que je connais pas, avec des cons qui me suivaient en scooter, des fois, enfin, ça amuse qui on veut, hein... Pis je voyais que des sens interdit, ou des interdictions de tourner, du coup, plus je voulais revenir vers là d'où je venais, plus je m'en éloignais.

Je crois que je serai tombée sur tous les cimetières de la ville un peu par hasard, toutes les impasses, toutes les voies sans issue, toutes les ruelles à sens unique, enfin ce genre de chose. M'enfin, du coup, pas productive pour un sou, mais tant pis, je rattraperai ça ce soir et demain.

Donc voilà, pour présentation, des p'tits morceaux de l'église Saint-Laurent, à Bischheim, Alsace.

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Alors pour ça...

Jour de pluie dans Lille, et un projet qui me trottait dans la tête depuis plusieurs semaines déjà. Et puis j'avais l'après-midi devant moi, alors bon, hop, c'était le bon moment.

En fait, au départ, ça n'était pas ça le fil du projet. Je voulais faire une série sur Lille, simplement, dans un espace limité, c'est-à-dire aux alentours de la grand-place, de la place de l'opéra, et de la place de la vieille bourse. Pas plus loin. Et puis une fois rentrée, les prises de vue achevées, je les ai regardées d'un peu plus près, et toutes avaient le même point commun. Enfin, une personne qui se démarquait de la foule par un regard. Soit un regard qui m'était adressé (j'en ai pas eu beaucoup des sympas, les gens, ils croient qu'on va les flinguer quand ils regardent vers l'objectif... Doivent se sentir agressés...), soit un regard qui changeait, juste comme ça. La plupart du temps, c'étaient des regards pour moi, ahem, mais ça changeait un peu d'intention selon les gens qui passaient.

Et donc.

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